Fédération québécoise des massothérapeutes (FQM)

Massothérapie – Formation publique

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Depuis la rentrée des classes, nous nous demandons quand la massothérapie sera elle aussi enseignée à l’école publique.

Peu de gens le savent, mais n’importe qui peut enseigner la massothérapie au Québec. Parmi la centaine d’écoles privées, vous trouverez des gens compétents, mais aussi des charlatans.

Relativement peu font preuve d’une très grande rigueur. Dans plusieurs cas, la même personne dirige une école à partir de son « sous-sol ou salon », avec deux ou trois étudiants seulement.

D’autres offrent maintenant des cours « 100% en ligne ». Considérant qu’il s’agit d’un métier axé sur le contact physique, il est malavisé de penser que l’apprentissage par vidéo pourrait complètement remplacer la validation du toucher de l’apprenant par l’enseignant.

Bien que la Fédération québécoise des massothérapeutes agréés accrédite une douzaine d’écoles privées dans la province, nous accueillons favorablement la venue potentielle de formations publiques en massothérapie.

Des analyses de profession ont été réalisées, presque au même moment, par des conseillers travaillant pour des cégeps et centres de services scolaires (anciennes commissions scolaires).

Un premier projet permettrait de développer un programme menant à une attestation d’études collégiales en soins de massothérapie. Un second projet déboucherait sur une formation professionnelle, équivalent au niveau secondaire. Mais rien n’est encore conclu.

Nos prenons position pour une coexistence harmonieuse entre un réseau d’écoles privées, encore à ce jour tenues par les pionniers de la profession, et une offre de formation dans le secteur public.

Notre préférence va vers la formation collégiale, car elle intégrerait mieux la massothérapie au continuum des soins de santé au Québec. L’interdisciplinarité serait ainsi facilitée avec les physiothérapeutes ou technologues en physiothérapie, infirmières, etc.

Par contre, il nous est impossible de nous prononcer sur le calendrier d’une première formation publique, découlant des analyses de profession mentionnées plus haut. Nous n’avons pas cette information, de notre côté.